Louis Bottero, artiste peintre issu du mouvement graffiti a fait de la ville son terrain de jeu. Passionné par le writing (le travail de la lettre), les murs, les friches ou encore les trains ont été ses premiers supports d’expression. Il travaille désormais aussi sur toile mais n’a jamais abandonné l’univers urbain. Art du graffiti, friches en réhabilitation, grands espaces… l’artiste de 28 ans nous embarque à Berlin, où il s’est installé il y a quatre ans.

De la rue à la toile, quel a été votre parcours ?

Ma démarche artistique a démarré par un dialogue avec la rue, à l’âge de 12 ans, dans les années 2000. J’ai pris goût au voyage dans cet espace urbain, dans lequel je me déplaçais avec une planche à roulettes. Ça m’a permis de m’approprier ce que j’appelle cette concrete jungle et de survivre dans un espace qui manque de nature. Aujourd’hui, je me définis comme artiste peintre, amoureux de la calligraphie.

Ma culture c’est le writing, une école qui existe depuis 40 ans. Je n’emploie pas le terme Street Art, qui englobe des pratiques comme le collage ou les pochoirs, qui n’ont pas grand chose à voir. J’explore plusieurs supports, tous ceux qui m’inspirent en fait. Mais la peinture sur toile n’a rien à voir avec le graffiti. L’art urbain doit rester dans la rue. Quand j’ai envie de laisser une trace, je file à l’atelier. Mais mon travail sur toile est largement influencé par mes années dans la rue. C’est les mêmes mains, j’ai simplement dissocié les choses.

Qu’est-ce que vous êtes venu chercher à Berlin ?

Berlin est plus grande et plus verte. Je me sens libre pour créer ici. Et puis j’ai besoin d’espace. Je travaille dans un atelier, une ancienne factory située à Schoeneweide, un quartier en pleine réhabilitation. Cet endroit me permet de réaliser mes envies, de faire des grands formats et de travailler en volume.

Aussi, il n’y a pas pas cette notion de frontière entre l’intra et l’extra muros. Dès 1900, des petites villes périphériques ont été intégrées à la capitale. Néanmoins, je dois quitter régulièrement Berlin. Je voyage régulièrement car ici le marché de l’art est quasi-inexistant.

Vous avez participé, avec 165 autres artistes à la galerie éphémère The Haus. Vous nous en parlez un peu?

C’est un melting pot intéressant ! L’expérience regroupe des personnes qui n’ont jamais peint et d’autres, professionnelles. Ce qui m’a frappé, c’est l’énergie mise en oeuvre pour quelque chose qui va être détruit. La substance de base du graffiti, c’est s’investir pour mettre en lumière l’éphémère.

Et si on n’a pas la chance de vivre l’expérience The Haus, où est-ce qu’on peut voir des graffitis à Berlin ?

Depuis 1989, la culture du mur de graf est très importante à Berlin. Il faut se perdre dans les quartiers ouest, où il y a des traces de la vie des punks, à Neukölln où il y a des restes du mur, Mauerpark où les jeunes viennent graffer tous les jours. Il y a aussi Teufelsberg, l’ancienne base espion soviétique que les graffeurs se sont réappropriés… A peine arrivé, on voit des graffitis ! Berlin a une vraie âme urbaine, où on voit la trace du temps.

Est-ce que c’est plus facile à Berlin ?

A Berlin, même si ça reste un délit, il y a moins de policiers et  très peu de services de nettoyage, plus de compréhension des pouvoirs publics. A Paris, ça reste quelques jours ! Ce qui me révolte, c’est qu’on parle de dégradation, alors que le béton à outrance c’est aussi une dégradation pour la terre. Je mets un peu de couleur, pour qu’on s’en rende compte, pour exprimer un cri…

Retrouvez le travail de Louis Bottero ici.

Visitez jusqu’à fin mai (et peut-être au-delà) la galerie éphémère The Haus. Adresse : Nürnbergerstrasse 68/69 10787 Berlin. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 20h (dernière entrée à 18h30). Et c’est gratuit ! Attention, la jauge est à 199 visiteurs, il peut donc y avoir de l’attente.

 

La passion du voyage n’a pas de frontières. Ni de cultures, ni de langues, ni rien. Ce dont nous sommes surs c’est que le gêne wanderlust est international: il est partout ! Mais ce que nous aimerions savoir c’est si les goûts des voyageurs sont aussi universels. Les français préfèrent-ils les mêmes destinations que les italiens ? Aimons-nous les mêmes hôtels que les espagnols ? Bonne question !

Nous nous sommes donc réunis avec notre Waynabox Espagne pour comparer leurs préférences et les nôtres quand il s’agit de voyager. Vous nous aidez ? Répondez à notre petite enquête pour participer à l’expérience !

 

PS: Notre petit doigt nous a dit qu’une réduction s’était glissée à la fin du questionnaire ?

 

 

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Les beaux jours arrivent ! Difficile de résister à l’appel du grand air. Et ce n’est pas incompatible avec une virée dans une capitale ! A vous les balades, les pique-niques ou les pauses détentes dans les plus beaux parcs et jardins d’Europe. Et puis, ça change un peu des musées. Voici notre sélection !

1.Hyde park, le poumon vert de Londres

Situé dans l’ouest londonien, Hyde Park fait partie des huit jardins royaux que compte la capitale. Loin du vacarme de la ville, vous pourrez faire de la barque sur la Serpentine, observer les écureuils ou encore admirer la relève de la garde à cheval. Faites un détour par le célèbre Speakers’ corner : depuis 150 ans, des orateurs publics refont le monde, hissés sur une caisse à savon. Trouverez-vous la statue de Peter Pan ?

Une publication partagée par @LONDON (@london) le 20 Avril 2017 à 8h47 PDT

2. La Villa Borghese, lieu de farniente romain

Situé en plein cœur de Rome, ce parc municipal fondé sur un ancien vignoble est aujourd’hui le lieu de promenade favori des romains. Edifices Renaissance, odeur des pins et fontaines rafraîchissantes… Pour le parcourir, vous pouvez louer une rosalie (les vélos à quatre places -eh oui, ça a un nom !-). Elle est pas belle, la dolce vita ?

 3. L’inégalable jardin anglais de Munich

Le “jardin anglais” de Munich est l’un des plus grands parcs au monde. Il est même plus vaste que Central Park à New York ! Ouvrez l’œil ! Vous croiserez peut-être des oies, des castors et même des surfeurs qui glissent sur une grande vague, dès que le beau temps s’installe ! Ne loupez pas le Milchhäusl, cet ancien hangar reconverti en café bobo-écolo.

Une publication partagée par Munich / München ?? (@munich.germany) le 26 Avril 2017 à 21h22 PDT

 4. L’incroyable collection du jardin botanique royal d’Édimbourg

Créé au XVIIè siècle, le jardin comporte une collection de plantes enrichie par les botanistes-explorateurs d’hier et d’aujourd’hui. Les serres, magnifiques, regroupent des arbres et fleurs d’une très grande variété. Dès le printemps, profitez de ses allées fleuries et odorantes, parfaitement entretenues.  

5. Nature et culture sur la presque-île de Djurgården à Stockholm 

L’île de Djurgården est un ancien parc de chasse royal aujourd’hui devenu une zone protégée. Ce célèbre lieu qui fait la fierté de Stockholm abrite désormais jardins, musées ou encore parc d’attraction. Découvrez les jardins de Rosendal, véritable oasis. Verger composé de centaines de pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers, mais aussi d’une plantation de légumes ou encore d’un parterre de fleurs où vous pouvez composer votre bouquet… Faites une pause au Rosendals Cafe!

 

Une publication partagée par Stiftelsen Rosendals Trädgård (@rosendalstradgard) le 8 Avril 2017 à 3h07 PDT

6. Le Vondelpark, le plus grand parc d’Amsterdam

Le parc tient son nom du poète du 17e siècle : une statut de bronze de trois mètres à son effigie se trouve dans le parc ! C’est l’endroit où les habitants viennent pique-niquer, faire un jogging ou tout simplement passer un moment de détente sur les pelouses. Flânez dans la magnifique roseraie (70 espèces différentes !). Possibilité de louer des rollers. De mai à septembre, concerts gratuits et théâtre en plein air.

7.  Le parc Letnà, un des plus beaux points de vue de Prague

En surplomb de la Vltava, observez depuis le parc la vieille-ville et les ponts mythiques de la capitale tchèque. Des édifices Art-Nouveau à découvrir (restaurant Hanavský pavilon). A l’ombre d’arbres centenaires, trinquez au Letenský zámecek (littéralement “jardin à bières” !). Les pressions sont à prix très raisonnable. Le soir, éclairé par des lampadaires, l’endroit est très romantique.

8. L’Île Marguerite, le paradis budapestois

Au beau milieu du Danube, cette île (ancienne chasse royale, anciennement appelée île aux lapins !), offre un véritable moment de sérénité. Roseraie, ruines médiévales, mais aussi cinéma en plein air lorsque l’été s’installe. L’île Marguerite est aussi réputée pour son parc aquatique (piscines, toboggans…), Le Palatinus.

9. Mauerpark, le rendez-vous dominical des berlinois

Ce parc, aménagé à la fin des années 90, est très populaire à Berlin. Chaque week-end, berlinois et touristes se retrouvent pour écouter des concerts, chiner au marché aux puces (vynils, vêtements, instruments de musique…) ou encore s’adonner au karaoké en plein air. Est-ce que vous allez provoquer la pluie ?!

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10. Le St Stephen’s Green, un écrin de verdure à Dublin

Cet parc pittoresque est très agréable pour se reposer entre deux visites. Très sympa pour boire un verre en fin d’après-midi. Cachées dans le parc, on trouve d’innombrables statues d’écrivains et de poètes qui ont fait de l’Irlande un pays influent culturellement. Aussi, vous pouvez vous en apprendre plus sur le soulèvement de Pâques, en suivant le  parcours historique.

Une publication partagée par Visit Dublin (@visitdublin) le 4 Mai 2017 à 2h53 PDT

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